Traumatisée par le souvenir de la Première Guerre Mondiale, la France refuse la guerre et mise sur une stratégie défensive.
Le 3 sept. 1939, l'agression nazie contre la Pologne la contraint à déclarer la guerre à l'Allemagne. Campée sur les frontières fortifiées de l'Est (ligne Maginot), l'armée française attend, c'est la "drôle de guerre".
Le 10 mai 1940, l'armée allemande lance une attaque surprise ("guerre éclair") sur la frontière belge.Paris est pris un mois plus tard, et la France signe l'armistice le 22 juin.
La débâcle : surprise par la violence de l'attaque allemande à un endroit où elle ne l'attendait pas, l'armée française est submergée. Sans contacts avec un état-major qui ne sait que faire, elle ne peut réagir.
Sur l'exode, voir le récent film d'André Téchiné, Les Egarés. L'histoire d'une femme et de ses deux enfants égarés sur les routes, égarés dans leurs têtes, contraints d'oublier leurs principes pour survivre.
| Après l'armistice signée le 22 juin 1940 à Rethondes, la France est coupée en deux par une ligne de démarcation. Le Nord est occupé et administré par l'armée allemande, le sud est dit "zone libre" |
Retenir : le Maréchal Pétain liquide une IIIe République à l'agonie
Face à l'avancée allemande, le gouvernement de la IIIe République se réfugié à Bordeaux. LeMaréchal Pétain est nommé Président du Conseil (chef du gouvernement) et signe l'armistice le 22 juin 1940.
La France est désarmée, 1,6 millions de soldats français prisonniers sont emmenés en Allemagne pour y travailler, et la France est coupée en deux par une ligne de démarcation. Le nord est occupé par l'Allemagne, l'Alsace-Lorraine annexée. La zone sud, dite "libre", est confiée à Pétain qui fixe sa capitale à Vichy.
Pétain liquide la IIIe République. Il s'entoure de nombreux hommes de droite et d'extrême-droite qui veulent prendre une revanche sur le Front Populaire. Le 10 juillet 1940, il se fait voter les pleins pouvoirs par l'Assemblée Nationale et met en place l'Etat Français.
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