- L'Action Française de l'écrivain Charles Maurras ;
- Les Croix-de-Feu, du colonel De La Roque ;
- Le Parti Populaire Français de Jacques Doriot ;
- Les Francistes ;
- La Cagoule d'Eugène Deloncle, surnom donné au CSAR, groupement d'extrême-droite soutenu par certains milieux financiers et des officiers de l'armée, qui mène des actions violentes contre le Front Populaire (attentats, assassinats). Certains "Cagoulards" occupent ensuite de hautes fonctions dans la police de Vichy, alors que d'autres entrent dans la Résistance.
Très impliquées dans les émeutes du 6 février 1934 devant la Chambre des Députés, les ligues sont officiellement dissoutes par le Front Populaire en 1936.
Un appel à manifester Ie 6 fevrier 1934, d'après une affiche de la ligue Solidarité française.
"Daladier nous mène comme un troupeau de foire aux Blum, Kaiserstein, Schweinkopf et autres Zyromsky, dont Ie nom bien français est tout un programme(1). Voilà vos maitres les patriotes ! Voilà la dictature qui t'attend peuple de France! Ton Parlement est pourri. Tes politiciens compromis. Ton pays livré à la boue des scandales. Ta sécurité menacée. La guerre civile grogne. Paysan, la ruine te menace. Ouvriers, intellectuels, votre situation est assaillie par des étrangers. Petits rentiers, petits fonctionnaires, petits commercants, votre pain quotidien est menacé. Ni les uns, ni les autres n'êtes pluschez vous. II faut la France aux Francais ! II y en a assez!"
(1). Allusion a des scandales financiers mettant en cause des hommes
politiques.
Cette affiche résume les thèmes communs aux ligues : antisémitisme, anti-parlementarisme, recours au sentiment patriotique (thème de la patrie menacée), République accusée d'être aux mains des affairistes et complice des scandales financiers, xénophobie
