lundi 14 janvier 2013

Des romans pour aller plus loin sur les totalitarismes




« En 1936 à Steinhöring, en Bavière, dans le premier foyer du programme "Lebensborn", initié par les services de Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis y mettent au monde les représentants de la race aryenne, dans l'optique de créer une jeunesse exemplaire, destinée à régénérer l'Allemagne, puis l'Europe occupée par le Reich. Max, un bébé qui s'apprête à naître, déjà nourri de la doctrine nazie dans le ventre de sa mère, tient absolument à voir le jour le 20 avril, date anniversaire du Führer, afin d'être un prototype parfait. Il grandit sans affection, sans tendresse, sans maman, selon les critères d'éducation de la doctrine nazie. A Kalish, en Pologne, dans une "école" où sont germanisés des enfants kidnappés, il rencontre Lukas, un jeune juif polonais rebelle, qui présente tous les critères physiques de la race aryenne. Max se prend d'amitié pour lui. C'est la première fois qu'il s'attache à quelqu'un. A partir de cet instant, ses croyances nazies vont être sérieusement ébranlées... Une fable historique fascinante et dérangeante sur un sujet trop méconnu: le Lebensborn. »

Lire la suite sur le blog de Dorothée
En 1908, Adolf Hitler tente le concours d’entrée aux Beaux art de Vienne, sans succès… Que se serait-il passé s’il n’avait pas été recalé ? Est-ce que cet infirme incident aurait changé le cours des choses ? Eric-Emmanuel Schmitt imagine alors la vie d’un Adolf H. hypothétique qui aurait été accepté par l’école, et qui se serait épanoui dans la peinture, qui aurait été entouré d’amis fidèle, de plusieurs amours. Et de l’autre côté, il nous narre la vraie vie d’Hitler, Homme frigide et violent, aimant la guerre et le pouvoir… 
Extrait du blog de Marion




Hiver 1953, Moscou. Le corps d'un petit garçon est retrouvé sur une voie ferrée. Agent du MGB, la police d'Etat chargée du contre-espionnage, Léo est un officier particulièrement zélé. Alors que la famille de l'enfant croit à un assassinat, lui reste fidèle à la ligne du parti : le crime n'existe pas dans le parfait État socialiste, il s'agit d'un accident. L'affaire est classée mois le doute s'installe dans l'esprit de Léo. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Léo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa, elle-même convaincue de dissidence. C'est là, dans une petite ville perdue des montagnes de l'Oural, qu'il va faire une troublante découverte : un autre enfant mort dans les mêmes conditions que l'" accident " de Moscou. Prenant tous les risques, Léo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d'eux des ennemis du peuple...
Extrait du blog Un moment pour lire


 Pourquoi un tel succès? Parce que Inconnu à cette adresse, dense, efficace, machiavélique, est un texte choc. L'histoire, qui débute en 1932, se construit autour d'un échange épistolaire entre un certain Martin Schulse, galeriste américain retourné dans son Allemagne natale, et Max Eisenstein, son associé et ami, resté aux Etats-Unis. Leur correspondance suit le cours de cette amitié lorsque, missive après missive, Eisenstein s'aperçoit que son ami, son frère spirituel, sous l'emprise de l'hitlérisme triomphant, est en train de devenir antisémite. Est-ce une feinte pour échapper à la censure ou Martin, pris dans l'engrenage national-socialiste, est-il en train de devenir un monstre? A mesure que l'on s'avance dans cette lecture, il apparaît très vite que l'intérêt du récit dépasse de beaucoup la virtuosité de son auteur. Et l'on se pose à notre tour cette question: à qui vais-je faire découvrir Kressmann Taylor ?
L'Express,  Olivier Le Naire